Article sur L’Echo de Belgique
Je ne vois pas de bonne raison d’être contre le travail des industriels sur le marché des phages standards.
Les arguments pour soutenir ce scénario ne manquent pas et ont su convaincre les investisseurs publics et privés – pour les projets Vésale Pharma, Phérécides, etc.
Traduction des propos de Jehan Liénart (1)
Mode de commercialisation des phages
Les phages sont à ce jour surtout produits sous la forme d’eau contenant des phages en suspension – image ci-après.
Le projet de Vésale est de pouvoir produire des phages en poudre, en gélules, en cachet.
Les phages vont-ils aimer ? A suivre …
Dosage des phages
La question du dosage précis est pertinente pour certains médicaments « puissants ».
Est-elle pertinente pour les phages ?
Notre impression que le besoin de dosage précis est émotionnel pour certains médecins.
L’industrie doit tenir compte de l’émotion des médecins.
Des émotions contre des patients
Le problème c’est que les médecins – en particulier ceux des structures de régulation du médicament (ANSM, etc.) – ces médecins nous semblent beaucoup trop sensibles aux émotions.
Ils ont peur d’on ne sait trop quoi et les patients sont privés des phages ; les patients meurent, sont amputés ou invalidés pour des questions d’émotion !!!
Quand l’arbre cache la forêt
Les patients en grand danger c’est la forêt que l’on cache derrière l’arbre de la première production quasi confidentielle de phages standards.
Les patients ont besoin de phages à la carte !!!
A propos de budget
La production de phages à la carte a un coût extrêmement faible.
Et l’on met 4,3 millions pour le scénario industriel uniquement.
Notes
(1) « Le développement d’une galénique sèche améliorera considérablement la stabilité des phages à température ambiante et le développement de méthodes moléculaires permettra leur dosage précis« , souligne Jehan Liénart, le CEO de Vésale Pharma.
