Le cas de Isabelle Carnell-Holdaway est décrit dans plusieurs dizaines de médias dont Ouest France. Isabelle reçoit une greffe de poumon car elle est atteinte de mucoviscidose.

Greffe et défense immunitaire

Le corps reçoit la greffe comme un corps étranger dont il faut se débarrasser : rejet de greffe.
Pour éviter ce rejet il faut « effondrer » la défense immunitaire par des immunosuppresseurs.

Organisme immunodéprimé et bactéries

Pour que la greffe de poumons d’Isabelle ne fasse pas l’objet d’un rejet, on inhibe son système immunitaire.
Alors se manifeste la bactérie Mycobacterium abscessus.
Bactérie dont on pensait qu’elle avait été supprimée par des antibiotiques, en fait la bactérie était « dormante » – un cas dont on ne parle pas suffisamment.
Et cette bactérie est devenue résistante aux antibiotiques.

Condamnée par l’hôpital, sauvée par sa Maman

Quand un patient est atteint par une bactérie résistante aux antibiotiques il est déclaré « impasse thérapeutique », une manière élégante pour dire qu’on le laisse crever.
Mais la Maman d’Isabelle fait des recherches et découvre la phagothérapie.
En particulier le laboratoire de l’Université de Pittsburg aux Etats Unis et le Professeur Graham Hatfull qui collectionne les phages, prédateurs des bactéries.

Phagothérapie dite expérimentale

Les médecins du Great Ormond Street Hospital, à Londres se rangent au projet de la Maman d’Isabelle.
« Trois phages sont sélectionnés, dont deux génétiquement modifiés pour les rendre plus efficaces. En juin 2018, ce « cocktail » expérimental est injecté par voie intraveineuse à la jeune Britannique, à raison de deux fois par jour.« 
Les phages tuent les bactéries.

Un scandale

Ce qui pourrait être essentiellement une bonne nouvelle se transforme en scandale de diverses manières. Nous le décrivons dans ce second article.